Rhaaaaaaa.
J’étais bien, j’étais à fond.
Lapena, comme à son habitude, nous plante 25 personnages dans des résidences riches.
Comme d’habitude, je m’émerveille de réussir à suivre, sans mélanger les personnages, parce qu’il faut reconnaître à Lapena le talent de bien les différencier et de rappeler d’une petite phrase à chaque chapitre qui est qui…
Plus que dans certains, je trouvais le mystère assez prenant et intéressant.
Des révélations régulières, du rythme, l’interrogatoire qu’on trouve dans chaque bouquin mais pas de téléphone secret pour une fois, bien, bien bien.
Et puis à la fin…
Sans rien dévoiler, déception.
Comme – voire pire – qu’Agatha Christie.
Tout du long, on nous laisse entendre que l’un des coupables est dans ceux qui sont là… et le coupable est l’un de ceux qui sont là !!!!
Pas de retournement surprenant, pas de surprise à laquelle on n’avait pas pensé !!!
Comme Agatha Christie, ça peut être n’importe lequel jusqu’au moment où l’auteur décide de nous dire lequel c’est…
Alors oui, oui, oui, ça se tient.
Mais il y avait une jolie montée mystérieuse tout en progression au fil du texte qui m’a mené à une frustration finale, un pétard mouillé, un « tout ça pour ça »…
Bon, j’ai passé un bon moment, donc content, mais je suis doublement déçu de la fin : trop simple, et le dernier chapitre tellement trop rapide… En deux pages, on fait 6 mois alors qu’elle est capable de mettre dix pages à faire cinq minutes…