Dans Réverbération, tout est un peu inversé bien droit, on avance à reculons dans des paragraphes qui ne sont pas des paragraphes mais des phrases qui ne sont pas des phrases mais des propositions imbriquées sans être imbriquées ; de l'infirmière du rêve gris pâle dont la seringue de pensées injecte non-solution après non-solution pour résoudre des non-problèmes non-existentiels, comme l'aller vers le rien en s'en éloignant par le tout et la langue minuscule qui sort d'une bouche fermée pour chatouiller l'intérieur de la nôtre, à la statue mouvante immobile gigantesque et minuscule qui hoche de la tête deux fois en une d'un veau mi-veau-mi-vache-mi cochon, non clairement c'est du cochon qu'on nous vomit.


Les oxymores peuvent avoir un potentiel poétique (toc) et on peut donner de l'emphase en faisant des phrases à rallonge (plonge), mais quand c'est systématique et que ça ne veut rien dire, ça n'est même plus du surréalisme, c'est un peu, excusez-moi, du foutage de gueule assez prétentieux. Du reste, c'est pas si maîtrisé que ça, stylistiquement parlant.


Bisous.

Garëann
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le 11 avr. 2015

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Garëann

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