Un beau voyage qui fait bien mal
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le 27 déc. 2024
Lorsque j’ai entamé la lecture du roman « Robot Sauvage », l’année dernière, alors qu’il commençait déjà à être un best-seller aux États-Unis et bardé de prix littéraires outre-Atlantique, j’étais de prime abord forcément charmée par le résumé : un robot échoue sur une ile déserte, alors que le cargo dans lequel toute la cargaison de robots humanoïdes dont elle faisait partie fait naufrage.
J’ai connu cette pépite de la littérature jeunesse grâce au magazine « Planète Robots » dont je suis une lectrice assidue, étant entre autres passionnée de robotique. Mais je l’aurais très certainement connu de quelque autre façon que ce soit un jour ou l’autre, lors des mes recherches de nouvelles merveilles littéraires à dévorer.
Alors, il y a tant à dire sur ce beau roman qui ne peut prôner que de belles valeurs auprès des plus jeunes, et émerveiller les adultes ayant gardé leur part d’enfant. Roz est certes un robot, mais elle va peu à peu faire preuve d’empathie, voire commencer à ressentir quelques sentiments : d’amitié envers les animaux avec lesquels avec va nouer des liens, d’amour presque « maternel » envers son fils Joli-Bec… Ce qu’on pense a priori impossible venant de robots fabriqués et programmés par l’homme. Mais pourtant bien là une question qui nous travaille, puisqu’elle a fait et continue de faire l’objet de bon nombre de films (« Wall-E », « A.I. Intelligence Artificielle », « Le Géant de Fer »…), de livres : un robot peut-il, ou pourra-t-il un jour faire preuve d’empathie, avoir des sentiments ? Vaste sujet sur lequel les auteurs/scénaristes restent intarissables. Peter Brown, lui aussi passionnée de robot et de nature, a combiné ses deux passions dans une histoire touchante, sensible et poétique.
Le plus touchant reste sans nul doute la relation que Roz noue avec Joli-Bec. La fin du roman (qui n’est pas vraiment la fin en somme, puisqu’il y a désormais une suite, « The Wild Robot Escapes » (pas encore sorti en France)), fera verser quelques larmes aux plus sensibles. Les très belles illustrations de Peter Brown lui-même, nous font passer de chapitres écrits, sous une quasi-forme de contes, à une histoire que l’on peut « imager et imaginer ».
Ma critique complète sur mon blog: reves-animes.com
Créée
le 27 avr. 2018
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