Misère qu'il est long, misère qu'il est chiant !

Malgré le style de la romancière dont la notoriété n'est plus à prouver, impossible de lire avec une attention sincère cet interminable succession de malchance et de dépression...

Combien ai-je passé d'heures à relire la même phrase, le même paragraphe, sans pouvoir me concentrer sur cette histoire dont le fond ne m'évoquait rien. Sur cette héroïne pitoyablement et perpétuellement insatisfaite.

Un roman qui parle du malheur, de la misère, de la société de consommation et des comportements destructifs qu'elle génère. La longue chute d'une femme qui, mal partie dans la vie, reçoit cependant tout dans ses mains sans qu'elle ait vraiment à lutter, et qui irrémédiablement comme une héroïne de tragédie grecque semble frappée d'une malédiction qui la ramène à ses origines. Finalement, elle retrouve la cabane insalubre où elle vivait enfant comme une sauvage dans les bois pour s'y laisser crever, dans la schizophrénie et la dépression, mangée par les rats, tout comme sa propre mère !

Overdose de sinistrose pleurnicharde, commune et vulgaire, qui se voulait une critique amère et accusatrice mais qui, au fond et de nos jours, n'est qu'un vague tableau du fond de nos propre vie et s'en fait un pâle reflet insipide et passé comme un vieux papier peint

C'était bien tenté pourtant, et intelligent, mais ce roman pénible et sclérosé ne m'aura apporter qu'une seule chose positive : J'étais terriblement insomniaque à l'époque, et c'ets le seul livre de ma vie sur lequel je me sois endormie !
Jericho
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le 17 août 2011

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