Intéressant au premier abord, puis abandonné à 80%

J’ai beaucoup apprécié le style de l’auteur et ses figures; en revanche, le roman n’emporte pas le cœur et son rythme incertain.

Puisqu’il s’est beaucoup focalisé sur les rivalités naissantes entre catholiques et protestants de cette époque, sa méconnaissance et son incompréhension de ces thèmes agacent dans leur transpositions aux personnages du roman. Robert Merle s’en beaucoup mieux tiré, même s’il y a aussi à redire dans sa recette. Jean-Christophe Ruffin ne semble jamais s’y être intéressé sauf à lire un deux ouvrages d’historiens, ce qu’il avoue lui-même dans ses interviews. Je ne comprend pas cet auteur ni sa façon de revisiter l’histoire qui manque de cette humilité curieuse qui fait les romans historiques que j’apprécie. Son roman ne tient pas ses promesse; ni le rythme. Interessé, j’ai voulu y croire et j’ai attendu, mais je me suis lassé et ai jeté l’éponge, déçu.

J’avais lu le roi Zibeline et avait eu le même sentiment d’absence très frustrant.

Je crois que nous ne sommes pas fait pour nous comprendre JF Ruffin et moi.