Il n’est pas commun de voir une personne qui occupa des fonctions d’Etat auprès d’un Ministre de l’Intérieur du Royaume de Belgique au moment des attentats de 2016, se livrer à une introspection en huis clos entre terroristes et victimes du terrorisme djihadiste. C’est à cet exercice presqu’inédit que s’est livrée Catherine van Zeeland pour son deuxième roman, en donnant une profondeur humaine à l’inhumain condamnable. Les causes sont-elles des raisons de pardonner l’indicible ? Une longue explication s’ensuit tout au long de ces pages, qui tentent de faire comprendre un voyage vers l’horreur de meurtres aveugles pour terroriser collectivement ceux qui individuellement ne sont pas responsables.