J'avais lu Oro c'était puissant. Puis Parodie: le choc climatique. J'avais pas osé Sahara: le désert m'inspirait peu. J'avais donc lu buffet campagnard, blasphème et paranoia qui s'apparentaient à des épisodes des contes de la crypte. Puis j'ai enchainé avec Tuan Charlie 4 épisodes fort puissants dans des contrées où j'ai vécu. après une longue pause avant le point de non-retour et vérification : tous les lieux et certains personnages sont authentiques: des forêts de Bornéo aux îles de florès par le détour en Australie. Les personnages sont dépeints en 3 mots et rarement la justesse n'a été atteinte par un écrivain, pour une raison simple: Cizia Zyke a vécu ces aventures il n'est pas allé voler les récits planqué dans un bureau du 16ème. C'est deux ans plus tard que j'ai débuté Sahara : Lu trop vite. faute au rythme, à la puissance du récit, le courage de la vie d'un enfant de la rue dans corps de buffle. Si avait été américain ses livres se seraient vendus par millions tel un James Elroy. Mais ce qui est puissant dans Sahara une fois de plus c'est que l'histoire se concentre sur les rencontres, les hommes, les femmes et les projets. illisible et inacceptable pour un bobo pro wok et toute sorte de lobby, dérangeant sur de nombreux points, ce livre sonne comme un shoot de dopamine dans une société de plus en plus orwellienne avec des rappels essentiels et des phrases qui font mouche: "il aurait pu devenir maréchal, nous finissions en taule. Il a préféré nous faire confiance, il est resté sur le bord de la route à se les geler....et il y restera".
Ce livre est une encyclopédie punk implicite.