La poésie et moi,
A la base, c’est pas une grande histoire
Mais au lycée, c’était étape obligée
Alors me voilà plongée
Dans les Fleurs du Mal puis chez Yves Bonnefoy
Une chance ( ou pas) pour moi
Je suis tombée dessus au bac
Au fond, la poésie c’est comme la philo
On prend un an pour l’aimer
Juste quand elle n’est plus programmée
Quelques temps ont passé et j’ai dressé une liste
Des poètes que j’avais envie de lire
De Sylvia Plath à Keats
Mais c’est Nabokov avec ses Poèmes et problèmes
Qui m’a subjugué enfin que dis-je envouté
Puis, Pierre Thiry est arrivé et m’a emmêlée
Avec ses sansonnets / cents sonnets
Parbleu, que j’avais du mal à m’y retrouver
D’autant plus que je ne savais où commencer
Début ou fin ? Postface ou Préface ?
( Manquait plus qu’un postman! )
En attendant pour me décider, je feuillette l’ouvrage
Et chaque page me ramène vers elle: Ophelia
Est-ce l’Ophélie de Shakespeare ou bien Ophélie l’anonyme?
Vraiment, Ça me gratte de pas savoir
Et, comme si cela ne suffisait pas,
Voilà l’araignée et le scarabée
Qui en dirait nous fait un remake de l’arbre perché
Mais avec un final qui finit en soap opera
Quel drame!
Chez d’autres, les liaisons hasardeuses sont plutôt dangereuses
Mr Valmont devient un cygne et Merteuil, une oie rigide
Quant à la recette magique, je l’ai essayée
Mais vous seul chez lecteurs, pourrez en juger
Cependant, n’oubliez jamais
Que Maitre Yoda dirait
» Aisée, est la critique, difficile est l’exercice «
Début ou fin, il est temps de remercier
L’auteur, pour son sens du style et sa rythmique
Amoureux des mots qu’il est, il m’a de nouveau conquise
Reste plus qu’un dernier mystère à éclaircir
Qui est la Mona Lisa de Pierre Thi(e)rry?