Il y a quelque chose qui, dès le début, donne envie de vouloir aimer Seeker : son thème. On suit les aventures d'Alex Benedict et de son assistante Chase Kolpath, antiquaires intergalactiques, qui partent sur la piste d'un vaisseau perdu il y a plusieurs millénaires alors qu'il était en route pour coloniser un nouveau monde depuis la Terre. Tout ça fleure bon l'aventure, l'énigme, et on a envie de se prendre au jeu.
Malheureusement, on est assez vite refroidi par une écriture très plate, sans que la traduction y soit semble-t-il pour quelque chose. Cette impression est renforcée par l'aspect très basique et manichéen des choses : les gentils sont gentils, les méchants méchants, et on rentre assez peu dans les personnages. Le tableau est renforcé par une série de clichés, notamment sur les hommes, les femmes et leurs rapports, qui laissent un peu perplexe.
On arrive malgré tout à se prendre au jeu et à suivre l'histoire jusqu'à son terme. Celle-ci est plutôt lisse, sans véritable surprise, mais reste suffisamment originale pour qu'on s'y intéresse. On se prend malgré tout à rêver d'un autre roman, plus fouillé, plus précis, plus palpitant, dans cet univers de chasseurs d'épaves intergalactiques.