Seul à savoir...
... comme l'auteur du roman, seul à savoir comment son livre se termine, comment chaque point, chaque virgule, chaque numéro de chapitre va former une partition. Partition qu'il va surveiller de près, comme le médecin qui surveille l'électrocardiogramme de son patient. Et le patient, c'est vous, c'est moi. Le Docteur Bauwen s'occupe de nous, l'opération va bien se passer, promis, respirez les premières bouffées du produit anesthésique, commencez le compte à rebours avec moi, 10, 9, 8, 7 ...
... comme le cerveau de l'histoire, le chef d'orchestre fictif du roman qui provoque les premières vagues à la surface de l'eau, qui manipule les êtres pour parvenir à ses fins. Ce marionnettiste est le seul à savoir quel est son objectif final, à connaître la destination de tout ce beau monde.
... comme le lecteur que je suis et qui vient de tourner la dernière page du livre, pour entreprendre la rédaction de ce petit billet. Au moment où vous lisez ce message, que vous crées une interaction entre vous et moi, je suis le seul à savoir comment se termine le roman. Je connais les notes et les accords qui vont vous faire danser pendant 416 pages...
Seul à savoir, c'est comme un bâton de dynamite, dont la mèche s'allume dès la première page et qui explose à la dernière. Impossible de le lâcher tellement on veut savoir ce qu'il se passe.
Patrick Bauwen et Sebastian Fitzek représentent la fine fleur des auteurs européens, qui sont prêts à en découdre avec les meilleurs auteurs de romans à suspense anglo-saxons, comme James Patterson ou Harlan Coben.
Maintenant, je sais. Mais nous allons être de plus en plus nombreux à le savoir dans les jours qui viennent.
Frédéric Fontès