Shôninki
Fiche technique
Auteur :
Natori MasazumiGenre : EssaiDate de publication (pays d'origine) : 1681Langue d'origine : JaponaisParution France : février 2009Éditeur :
Albin MichelISBN : 9782226183132, 9782226183132Résumé : Officiellement, l'art de la guerre ainsi que les rapports sociaux étaient régis dans le Japon classique par le « bushido », le code d'honneur des samouraï mais, le « bushido » avait une part sombre : l'art du « ninjustu ». Les ninja, experts en infiltration, renseignement, espionnage et contre-espionnage, s'ils n'étaient pas tenus par le « bushido », n'en possédaient pas moins des valeurs et une tradition qui les distinguaient des simples voleurs. Leur art, invisible autant qu'indispensable, se transmettait au sein d'écoles secrètes et se fondaient sur quelques rares manuels écrits en langage codé. Le « Shôninki », rédigé par le maître ninja Natori Masazumi en 1682, est l'un des plus importants de ces manuels. Précédé d'un historique de la tradition « ninja » et de ses racines chinoises (notamment « L'Art de la guerre » de Sun Tsu), il se déploie en trois « rouleaux » : les techniques d'infiltration, l'harmonie avec la nature, les techniques psychologiques et spirituelles. De la même manière que le bushido est fondé sur le bouddhisme zen, le « ninjustu » plonge ses racines dans le « shugendo », tradition ascétique héritière du shintô et du bouddhisme ésotérique. Au-delà des techniques d'espionnage, le « ninjustu » se révèle ainsi comme une authentique discipline spirituelle donnant accès à une connaissance profonde de l'homme et du monde.Ce texte, traduit pour la première fois en français, est abondamment commenté par Axel Mazuer qui fournit le contexte culturel, historique et spirituel de ce manuel.L'Auteur : Natori Masazumi, maître ninja, dirigeait dans le Japon du XVIIe siècle l'une des plus importantes guildes de ninja, l'école Kishu-ryu.