Sociologie du blaireau et autres portraits d'animaux mondains

Résumé : De la Vieille Bique érotomane au Chacal des prétoires, de la Fouine psychanalyste à la Poule fashion victim, Philippe Boulanger dépeint les «animaux» grotesques qui hantent notre époque. Et personne n'est épargné : du Morpion syndicaliste qui vit au crochet des administrations en ne représentant plus que lui-même au Poussin roi devant qui parents et professeurs se prosternent, sans oublier la Mante baratineuse chassant les mâles fortunés ou encore la Hyène des plateaux de télévision qui dévore les faibles pour mieux encenser les puissantsÀ la manière d'un La Bruyère, l'auteur décrit les caractères marquants de son temps - le nôtre - et prend un plaisir communicatif à faire tomber les masques et à dénoncer les hypocrisies. Le résultat est décapant, hilarant et inquiétant : vous ne regarderez plus vos contemporains comme avant !Universitaire, Philippe Boulangers a publié plusieurs ouvrages notamment sur la question des Balkans et le souverainisme. Il collabore régulièrement aux revues Le Banquet, Défense nationale et Commentaire. Il est également le président fondateur de la Fondation pour l'étude du Blaireau. Les droits d'auteur de ce livre seront intégralement versés à cette fondation.Extrait du livre :LE BLAIREAUOU LA BRANCHITUDE MODERNISTE Chaque période a son icône. Le siècle des Lumières s'incarne dans Voltaire, les temps modernistes ont le Blaireau.Prophète suffisant et insuffisant, ses méfaits sont nombreux : le froc serré à mi-fesses, la coupe iroquois et le piercing, c'est le Blaireau ; la rave party, la Gay Pride, la Fête du vacarme, le karaoké, c'est lui; le Web, l'iPod et la PlayStation, c'est encore lui; la pizza au saumon, le tatouage, la parité et la confiture marketing de la Saint-Valentin, c'est toujours lui.Caméléon inspiré, le Blaireau s'adapte au temps. Délesté de la moindre personnalité, c'est une figure interchangeable qui revendique son unicité. Il a sanctifié une tolérance absolue, mais peut excommunier comme Torquemada car il a le conformis