Juin 2021. Une ville. Tours. Un concours, le CAPES, un tourbillon et un nouveau commencement.
Une rencontre, belle rencontre !
Retour sur Paris, CAPES dans la poche et un livre. Nouveau livre, d'un auteur inconnu.
Si j'avais su !
L'homme qui me l'a mis dans les mains est solaire, lumineux, généreux comme ce roman d'ailleurs.
Des années que je n'avais pas lu un livre qui me plaise autant.
J'ai plongé dans Solal et j'en suis ressortie rafraîchie.
Albert Cohen a un regard doux, tendre sur ses personnages. Il n'y a jamais de cynisme chez lui et bien que je n'ai pas pu m'empêcher parfois de comparer Solal à Costals, au final ce Solal est infiniment plus attendrissant et séduisant.
Les personnages secondaires sont aussi importants et colorés que le protagoniste, les passages magnifiques sur les Valeureux offrent des pauses pittoresques qui m'ont laissées bouche bée. Petites respirations merveilleuses dans un récit trépidant.
Et ce style d'écriture extraordinaire, original, des phrases de velours colorées éblouissantes.
Un roman d'apprentissage haut en couleur.