Ceci n'est pas une critique. Je voulais juste laisser une trace en passant.
Tout se passait très bien jusqu'à la dernière page...
L’héroïne vivait la routine de la vie, la répétitivité des choses. Elle vivait pour son mari et pour son petit fils. Elle avait besoin de cette "première nuit où elle n’a pas dormi'' pour s'en rendre compte, pour réaliser que sa vie ne lui appartenait pas, que sa vie n'était pas une vie.
La relation de cette femme avec elle-même est rétablie, voire établie pour la première fois grâce à sa première nuit sans sommeil. Elle avait toute la nuit pour faire tout ce qu'elle aime. Elle retrouva un plaisir oublié dans les petits délices de la vie: lire Anna Karénine, relire Anna Karénine, boire quelques verres de cognac, manger du chocolat, sortir toute seule !... Elle change. Cette femme change. Pourtant, personne ne s'en rend compte, même pas son mari. Sa vie intérieure, sa vraie vie, ne préoccupait personne. On s'en foutait, surtout qu'elle accomplissait toujours ses devoirs de bonne épouse...
J'aurais aimé que ses nuits soit interminables. Je me suis retrouvée dans quelques lignes... mais brusquement, Murakami décide d'achever son livre...
Un double rêve? Probablement...