Esti d'calice, Attache ta tuque avec de la broche ce livre est capoté!

Probablement mon préféré de Vargas surtout dans la série Adamsberg. L'intrigue est excellente est concerne la vie personnelle du commissaire, en plus la plus grande partie de l'histoire se déroule au Québec et franchement, en tant que français, c'est des barres de rire de lire les expressions québecoises (car quand je lis du québécois, mon cerveau recréer l'accent dans ma tête, je ne sais pas pour vous?) Visiblement, les dialogues ont été très mal reçu au Québec pour leur manque de réalisme, et on se doute bien en le lisant que c'est un peu extrême mais on prend quand même beaucoup de plaisir. Adamsberg se retrouve donc face à un fantôme du passé, et par dessus cela, sa relation avec Danglard semble se détériorer tout le long de l'ouvrage. On retrouve l'équipe habituelle bien entendu, mais un petit bonus pour la présence de Retancourt et l'importance qu'elle va prendre dans cette histoire.
Le résumé du livre : Une semaine avant de partir au Québec pour une formation professionnelle, la découverte d'une jeune fille assassinée de trois coups de couteau renvoie violemment Adamsberg au souvenir de son jeune frère Raphael, disparu après avoir été soupçonné du meurtre de son amie, il y a trente ans. Les cadavres présentent les mêmes blessures qui ressemblent aux marques d'un trident...

Ce que j'ai préféré dans ce Vargas, c'est la manière dont Adamsberg passe de commissaire à suspect numéro 1. Je ne peux pas spoiler plus pour ceux qui souhaiteraient le lire. En tout cas c'est un polar parfait pour l'été, qui se lit vite et malgré quelques éléments surréalistes, l'intrigue est vraiment chouette, et la dimension relationnelle est très bien décrite.