L'actualité sur Souvenirs d'un révolutionnaire
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1886 • livre de Gustave Lefrançais
Résumé : Tout au long de sa vie, Lefrançais accompagne les luttes pour une révolution (qui ne peut plus être le modèle écran de 1789, avec ses emphases idéales et son centralisme autoritaire) et pour une auto-organisation fédérative des communautés (le communalisme) dans une « république sociale ». Il le fait en proscrit (instituteur interdit d’enseignement dans les années 1840, emprisonné à diverses reprises puis éxilé avant même le coup d’État de 1851, de nouveau en 1870 par la république de Thiers, enfin condamné à mort par contumace après la Commune). Il est propagandiste, membre de réunions et d’associations publiques, compagnon des mouvances socialistes et républicaines, avec leurs clivages, dans le sein d’une effervescence globale de la société. Ces Souvenirs, pour beaucoup écrits au fur et à mesure, forment un document source, non seulement sur la Commune mais peut-être surtout pour les crises de 1848, pour le Second Empire, d’abord vécu parmi les exilés de Londres, enfin pour la guerre de 1870. Lors des grandes insurrections que l’on croirait devenues mythiques, ce qui ressort devant le courage des insurgés, c’est l’effroyable violence de la répression militaire. Ce témoignage éclaire les conditions quotidiennes de l’époque, son absence de « droits », l’exclusion professionnelle qui ruinait la vie entière d’athées ou de socialistes, la surveillance qui frappait les proscrits en province, l’exhibition des prisonniers politiques que l’on traînait devant le public. L’indignité des républicains officiels, passés d’un roi bourgeois à un petit empereur, n’agrandit pas la réputation de noms glorieux (Louis Blanc, les frères Raspail, les Arago, G. Sand, V. Hugo…) et atteste quel précipice distingue notoriétés et réalités.
1886 • livre de Gustave Lefrançais
Résumé : Tout au long de sa vie, Lefrançais accompagne les luttes pour une révolution (qui ne peut plus être le modèle écran de 1789, avec ses emphases idéales et son centralisme autoritaire) et pour une auto-organisation fédérative des communautés (le communalisme) dans une « république sociale ». Il le fait en proscrit (instituteur interdit d’enseignement dans les années 1840, emprisonné à diverses reprises puis éxilé avant même le coup d’État de 1851, de nouveau en 1870 par la république de Thiers, enfin condamné à mort par contumace après la Commune). Il est propagandiste, membre de réunions et d’associations publiques, compagnon des mouvances socialistes et républicaines, avec leurs clivages, dans le sein d’une effervescence globale de la société. Ces Souvenirs, pour beaucoup écrits au fur et à mesure, forment un document source, non seulement sur la Commune mais peut-être surtout pour les crises de 1848, pour le Second Empire, d’abord vécu parmi les exilés de Londres, enfin pour la guerre de 1870. Lors des grandes insurrections que l’on croirait devenues mythiques, ce qui ressort devant le courage des insurgés, c’est l’effroyable violence de la répression militaire. Ce témoignage éclaire les conditions quotidiennes de l’époque, son absence de « droits », l’exclusion professionnelle qui ruinait la vie entière d’athées ou de socialistes, la surveillance qui frappait les proscrits en province, l’exhibition des prisonniers politiques que l’on traînait devant le public. L’indignité des républicains officiels, passés d’un roi bourgeois à un petit empereur, n’agrandit pas la réputation de noms glorieux (Louis Blanc, les frères Raspail, les Arago, G. Sand, V. Hugo…) et atteste quel précipice distingue notoriétés et réalités.