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Fiche technique

Auteurs :

C. Jaquet, P. Severac
Date de publication (pays d'origine) : Parution France : janvier 2006

Éditeur :

Publ.de St-Etienne
ISBN : 9782862723938

Résumé : L'amour, pour Spinoza, est «une joie accompagnée de l'idée d'une cause extérieure». Cette définition frappe par sa simplicité lumineuse, mais aussi par une singulière pauvreté, comparée à la complexité de l'expérience amoureuse, qui mêle jouissance et souffrance, plénitude et manque. Est-ce à dire que pour Spinoza tout amour est exempt de tourments, et qu'il a ignoré le malheur d'aimer ? En réalité, c'est justement parce que l'amour se définit comme joie qu'il peut être source de malheur : s'il n'était pas joie, nul ne s'attacherait autant à des objets au point de courir à sa perte. Par conséquent, sans amour, point de malheur, mais aussi, point de salut. Le problème premier du spinozisme peut ainsi être formulé en ces termes : à quel objet faut-il nous attacher par amour ? Le présent ouvrage se propose d'éclairer la nature de l'amour et de montrer comment il varie selon ses différents objets : amour du corps, du prochain, de la patrie, et de Dieu. Des «amours de jeunesse», marquées par Descartes et Léon l'Hébreu, aux oeuvres de la maturité, il s'agit de restituer aussi bien l'évolution interne du concept que le contexte historique qui a présidé à sa constitution. Ont collaboré à cet ouvrage : Saverio Ansaldi, Laurent Bove, Chantal Jaquet, Jacqueline Lagrée, Henri Laux, André Martins, Christophe Miqueu, Pierre-François Moreau, Pascal Sévérac, Ariel Suhamy. Extrait de la préface :«Il ressort des oeuvres de jeunesse que Spinoza a parfaitement conscience des malheurs de l'amour, mais qu'il les impute aux objets auxquels l'amour s'attache et non à son essence. Dès le Court Traité, il soutient que «le fondement de tout bien et de tout mal est l'Amour en tant qu'il tombe sur un certain objet. Car si nous n'aimons pas l'objet qui [] mérite seul d'être aimé, à savoir Dieu, mais les choses qui, par le