Une lecture laborieuse pour moi que les digressions de l'auteur sur la nature qu'elle observe, sur l'impact de l'homme sur celle-ci, sur le fait que nous sommes infiniment petit dans ce grand tout mais que nos actions sont immensément bouleversantes. De nombreuses descriptions avec des références de plantes, d'arbres, d'animaux,... qui ont ralenti ma lecture et "gâché" les observations et les textes pourtant pleins de sagesse, de poésie, d'émerveillement et de bon sens sur la nature, l'écologie, l'amour de la Terre, la famille, l'amour que l'on porte à ses enfants, ...
page 239 : "Après que nous sommes les parents de grands enfants, je ne sais pas plus aujourd'hui qu'autrefois ce qui fait que les enfants sont les êtres qu'ils sont, un mélange inextricable de souvenirs et de destin génétique et des choses qui meublent tous les jours d'une vie ... Mais j'ai le sentiment que les parents ne font pas leurs enfants ... nous donnons les matériaux à nos enfants, et ils se construisent, souvenir après souvenir. Aussi la question que nous autres parents devons nous poser, c'est : de quoi voulons-nous que nos enfants soient faits ? Et quand ils grandissent et partent, si loin de nous, que voulons-nous qu'ils emportent avec eux, quelles sources de force et de joie ?"
page 106 : "Nous n'en faisons jamais assez pour nos parents, et ce n'est jamais le bon moment dans les situations de crise. Mais est-ce que s'asseoir avec eux fait partie de la bienveillance que nous devons manifester - garder notre place dans la famille, être attentif à la souffrance et à la mortalité qui font partie de la vie, raconter des histoires parlant de qui nous sommes par rapport aux gens et aux lieux que nous aimons, et parfois, s'asseoir sans rien dire dans le noir et pleurer."