Je suis Marie Dasylva depuis ses débuts de Twitter, lorsqu'elle a commencé son travail de coaching et qu'elle présentait les combats de ses Pépites. Je la trouve infiniment brillante mais surtout d'une sensibilité, et il est toujours émouvant de lire la manière dont elle décrit les personnes qui croisent son chemin. Rien ne semble pouvoir se cacher à son analyse et son intuition, pour le plus grand bien de toutes les personnes qu'elle a aidé.
J'ai commencé à la lire, donc, et ça m'a apporté professionnellement. Etant également dans un travail de relation d'aide, elle m'a donné des pistes, des réflexions, que je n'avais pas la maturité de percevoir encore ou bien que je ne percevrais jamais de ma place dans le monde. Et au final, c'est pour ça que je lis : le recul, la réflexion, la compréhension. C'est pour ça que son livre me faisait de l'oeil. Il m'a fallu quelques temps entre sa sortie et son arrivée dans mes mains, mais au final je pense que ce bouquin a le même entêtement que son autrice car il arrivé pile au moment où je fais face, professionnellement, à beaucoup de personnes en souffrance dans leur travail et face à qui je me sentais impuissante. Le sens du timing, donc, parfait.
Sur la forme, ce découpage qui associe un chapitre à une Pépite donne du rythme aux propos qui arrive ainsi à être précis et accessible.
"Ce sont les victimes qui font la révolution, qui détruisent les murs et qui transforment. Aux bourreaux, la honte."