Viktor Antonov a beau ne pas avoir bossé sur Dishonored 2 (si ce n'est en tant que consultant), l'annonce de son décès m'a donné envie de me plonger dans cet Art of Dishonored 2, qui trainait depuis un petit moment déjà sur mon étagère.

Il s'agit donc d'un livre nous présentant de nombreux travaux d'artistes, parfois agrémentés de trivias. Concernant ce dernier point, je ne sais pas si j'aurais préféré en avoir plus ou moins. Parce que d'un côté, on a beau apprendre des trucs, de l'autre, c'est en anglais (et ça me casse les couilles d'une force de lire cette langue de barbare, au moins, remplacez ça par de l'espéranto, c'est plus ludique). En plus, de quoi me faire peur, la première page du bouquin arrive à se gourer sur le nom de l'artiste. Je suppose qu'il s'agit d'une page « modifiée au dernier moment » car l'erreur ne se répète pas par la suite. De toute façon, on a beau apprendre 2-3 trucs en lisant le bouquin (donnés par notre grand Seigneur Sebastien Mitton), ce n'est pas principalement pour ça que je conseillerais de vous plonger dans The Art of Dishonored 2 : on est sur du dessin avant tout… et de toute façon, ce n'est pas comme si internet était cafi d'informations sur la série, y compris en français.

Concernant la manière de faire d'Arkane, The Art of Dishonored 2 nous livre tout de même de nombreuses bases, ma favorite étant qu'entre le concept 2D et la modélisation 3D, les personnages sont sculptés sur de l'argile, afin de faire gagner du temps aux modélisateurs 3D justement.

Concernant l'illustratif, pour le coup, rien à dire à ce niveau-là. On est face à un bouquin grand-format avec du papier glacé, de quoi faire honneur aux travaux des différents artistes ayant bossé sur le titre : à ce niveau-là, Dark Horse n'a assurément pas usurpé sa réputation. À la limite, et quitte à revenir sur le texte, j'aurais aimé davantage de descriptions, de remise en contexte, concernant certaines illustrations : de nombreuses images nous étant balancées à la gueule sans aucune information. Je pinaille un peu, mais en tant que gros fanboy de la licence et de Arkane en général, je n'aurais pas hésité une seule seconde à dépenser quelques deniers supplémentaires pour du texte en plus. Surtout que, fanatique oblige, je connaissais une très grande partie des illustrations présentes à l'intérieur avant d'ouvrir le bouquin.

Maintenant, j'ai surtout envie de lire The Art of Prey… ça va, les tarots commencent à partir de 225 $ sur eBay (et ça va encore monter)… une broutille… à moins que Dark Horse ne daigne rééditer le bouquin.

MacCAM
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Mon année 2025 en Livres

Créée

il y a 6 jours

Critique lue 9 fois

1 j'aime

MacCAM

Écrit par

Critique lue 9 fois

1

Du même critique

La Conjugaison pour tous
MacCAM
1

Critique de La Conjugaison pour tous par MacCAM

livre qui serre a rien car je métrise déja bien la lange de moliaire, je le conseille néant moin a ceu qui on dé probléme pour ét crire.

le 22 mai 2013

20 j'aime

10

Batman: Arkham City
MacCAM
7

Critique de Batman: Arkham City par MacCAM

Clairement moins bon que Arkham Asylum, tu auras beau foutre un environnement ouvert dans ton jeu, si c'est pour se taper 25 mille allers-retours ça n'a strictement aucun intérêt. Pareil pour les...

le 28 janv. 2014

15 j'aime

Peaky Blinders
MacCAM
2

Vous n'avez pas honte ?

Cette critique porte sur les trois premières saisons et partiellement sur la quatrième (vu en avance très rapide et en moins d'une demi-heure). Je déteste cette série ! Mais à un point où je crois...

le 22 mars 2020

14 j'aime

5