Lorsqu'on va au restaurant...

Lorsqu’on va au restaurant, il y a deux options, soit on prend un plat que l’on connaît bien et que l’on apprécie : la fameuse zone de confort, pas de surprise, mais on se régale.. Même si la recette devient un peu lassante finalement. Soit on tente une nouveauté, au risque d’être déçu. Mais avec aussi la possibilité d’être scotché : parce que très différente, que la magie opère et qu’aussitôt l’assiette terminée, on en redemande !

TOLBIAC JUILLET c’est ça ! La magie des saveurs, de l’écriture, de l’originalité des situations, des personnages, même secondaires, tous avec un petit supplément d’âme pour nous enthousiasmer.

Une amie m’avait dit : « lit, c’est une pépite. » Je ne connaissais pas et franchement ce n’était pas dans mes priorités de lecture. Et puis j’ai commencé quelques pages pour voir… Et j’ai mangé toute l’assiette, la table avec ! Bravo Bravo à l’auteur ! Je n’y croyais pas une seconde et voilà mon coup de cœur de l’année. J’espère que d’autres partagent mon avis… Si vous ne connaissez pas encore, je vous envie. Je vous souhaite un très Bon appétit !

Deux courts extraits : " Je ne saurai jamais si la mort usa d'un soleil complice pour faire diversion, mais elle frappa si vite, d'un geste si sûr et appliqué, que la dernière image que je conserve de ma mère fut un visage figé dans une quiétude relative. Celui-ci disait de ne pas s'affoler, que c'était normal qu'il fallait attendre que ça passe. Mais jamais Rustrelle ne revint à nous. "

"J'éclatai de rire sur le cliché suivant. Je devais avoir cinq ans, je me tenais debout dans un pyjama rouge une pièce. Comment l'oublier ? ! Je m'étais coincé le prépuce dans sa fermeture éclair. Elle m'avait fait comprendre qu'un garçon doit toujours précautionneusement mettre ses affaires à l'abri avant de fermer boutique, sous peine d’étêter le patron." *****