Un récit sur le syndrome de Diogène juste et sensible. Un texte d’une netteté surprenante, à l’émotion remarquablement tenue.
Ce récit relate vraiment ce qu'on vit en tant que proche d'une personne atteinte du syndrome de Diogène. A la fois cette prise de recul obligatoire et toutes ces questions sans réponse précise. On fait avec ce qu'on sait, ce qu'on comprend, ce qu'on découvre. Tout en retraçant les journées passées à débarrasser les lieux, l’autrice enquête à travers ses souvenirs pour comprendre ce qui agit les « gardeurs » en général et sa mère en particulier.