Le 19 août, lors d’une plongée en Alaska, Wendy Carlson se trouve face à un cadavre.
Le 13 décembre, Alice Lewis débarque à White Forest. Elle n’a plus de nouvelles de sa demi-soeur depuis plus d’un mois. Elle est mal accueillie par les officiers de police. Elle engage Nimrod lorsque ce dernier souhaite l’aider.
La famille Bradshaw doit faire face aux cauchemars récurrents de leur petit garçon. Tracy est inquiète mais elle est appelée sur les lieux d’un meurtre.
Alexis Aubenque a utilisé la moitié de son roman pour poser son décor avant que tout ne s’accélère. Cela va avancer doucement mais sûrement entre l’enquête de Tracy suite à la découverte du corps d’un homme et celle de Nimrod qui recherche une femme qui a disparu depuis plus d’un mois. Malgré tout, je ne me suis pas ennuyée sur ces 200 premières pages.
Alexis Aubenque alterne donc les chapitres entre l’un et l’autre qui sont d’anciens collègues de travail et qui sont encore soudés. Mais à certains moments, nous trouvons quelques passages en italique qui semblent raconter le naufrage de ce bateau où une centaine d’enfants russes a disparu. En plus, le cadre est magnifique. Forêts, montagnes, froid, nuit qui tombe vite, peu d’habitants… J’ai trouvé le décor contraignant certes mais absolument pas à noir, installant la psychose. Comme les personnages du roman, ils sont heureux là où ils vivent et l’auteur le sert magnifiquement. Je peux dire qu’Alexis Aubenque m’a donné envie de visiter cette région, mais pas comme une vulgaire touriste sortant d’un bateau de croisière.
Concernant Tracy et Nimrod. Je vous laisse découvrir ce roman pour en savoir un peu plus sur eux. Je ne veux pas trop m’étendre pour éviter de trop nombreuses révélations. Tracy est une ancienne de New York. Elle est mariée et a deux enfants. Son jeune fils a des soucis d’insomnie, même de peur immense. Il est suivi par une psychiatre. Cela crée pas mal de soucis pour Tracy et des tensions, malgré l’amour, au sein de son couple. Tracy se lance dans cette enquête, accompagnée de son collègue depuis deux ans maintenant. C’est une jeune femme forte qui ose passer par dessus les lois pour tenter de trouver le ou les coupables. Nimrod est un ex-flic. Il est toujours ami avec Tracy. Il travaille comme détective privé. Il traine un lourd passé derrière lui. Dès qu’il se lance dans une enquête, il fait tout pour la résoudre. Il est en butte avec le pouvoir en place.
L’auteur dénonce les malversations politiques. Les personnages qui pensent être au dessus des lois et qui, pour cela, n’hésitent pas à se couvrir, à lancer des accusations infondées. Mais le passé et le présent se rejoignent et heureusement que des personnes censées ne sont pas pourries et font avancer la justice pour la liberté de tous et surtout d’enfants, de ceux qui ont été pris en esclavage. Pas mal trouvé cette histoire de bateau qui s’échoue, mais vous allez être surpris par les tenants et aboutissants car personnellement, je n’ai rien vu venir de toute cette histoire. Pour découvrir, d’ailleurs, la signification du titre du roman, il faudra bien entendu le lire.
Je vais encore râler mais cela commence à bien faire. Je lis énormément et toute sorte de roman. Sur les dernières semaines, j’ai constaté que tout ce que j’ai pu lire comporte des fautes, qu’elles soient de conjugaison, d’accord, des coquilles, mettre du féminin alors que c’est du masculin. Tout le monde te haïra comporte des fautes malheureusement. Elles sont pas nombreuses mais elles ont été gênantes.
Lu dans le cadre d’un #massecritique avec Babelio et les Editions Robert Laffont – La Bête Noire