Tragaluz
Fiche technique
Auteur :
Marcos MalaviaGenre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Parution France : février 2008Éditeur :
De L'amandier EdsISBN : 9782355160455Résumé : La parution d'un livre est un jour de fête pour l'auteur, son éditeur et pourquoi pas, aussi pour les lecteurs.L'objet tant attendu est enfin là, plein de vie et de promesses. C'est comme la naissance d'un enfant que les parents admirent la larme à l'oeil, prêts à jurer qu'il est le plus beau du monde.On est beaucoup plus discret sur la nature de la grossesse, sur les incertitudes et l'angoisse qui l'accompagnent, dans bien des cas jusqu'à la naissance. L'enfant est là, l'attente est comblée, n'est-ce pas l'essentiel ?Non, du moins pas toujours Tragaluz, de l'écrivain bolivien Marcos Malavia, narre la confession d'un manuscrit, son parcours pavé d'embûches, les heures d'attente angoissée, de faux espoirs, de découragement, de détresse et puis, finalement, de liesse quand l'éditeur se décide enfin !Survient alors l'étape suivante, guère plus rassurante : l'insertion du nouveau-né dans la vie, laquelle passe incontournablement par le lecteur. C'est lui qui confère à l'auteur le statut d'écrivain. Certes, le lecteur n'est pas infaillible, loin de là Ses choix sont souvent guidés, et pas toujours sans arrière penséesLe lecteur n'en demeure pas moins indispensable. En effet c'est lui qui décidera de l'achat du livre, qui le lira ou le parcourra, en discutera peut-être, partagera probablement ses impressions, contribuant ainsi délibérément, ou tout à fait involontairement, à la durée de vie du livre et à sa diffusion.Ainsi, grâce à lui, un peu de lumière filtrera à travers le soupirail.Extrait du livre :Après avoir passé des mois, cloîtré dans l'attente d'un moment propice, simulant l'indifférence devant la possibilité d'une éventuelle existence, j'ai fini par trouver la porte de sortie. Et à la grande surprise de tout le monde, je me suis dressé devant lui, sans qu'il se soit aperçu de rien.Au début, je n'étais qu'une idée qui avait germé dans sa tête. Discrètement, j'ai pris ma place peu à peu, sans même qu'il s'en aperçoive. Je suis resté dans la pénombre silencieuse