'Trois jours chez ma mère', roman de François WEYERGANS (Ed. Grasset,2005) est un de ces livres pour lesquels la quatrième de couverture n'est que mensonge, miroir aux alouettes! On y annonce que 'Mieux que personne, François WEYERGANS mêle la profondeur et l'humour, l'émotion et le rire, dans ce roman qui affirme avec force les pouvoirs de la littérature' ...
Bon, j'ai dû passer à côté du sens profond voulu par l'auteur. De profondeur, je n'ai vu que celle de l'abîme de ses relations sexuées avec la gent féminine. D'humour, je n'en ai perçu que la platitude avec laquelle il (se) décrit comme incapable d'avancer dans ses écrits. L'émotion, je n'ai pu la déceler dans ses projets d'écritures sur Charlemagne, les volcans, les coucheries, ni même (ou si peu) dans ces trois jours finalement passés chez sa mère.Quant au rire (plutôt sourire), il a attendu la page 222 pour me sortir de l'ennui. Pour le plaisir, je cite: 'Les moines bouddhistes, quand il leur arrivait de lâcher un pet au milieu d'un sermon, en faisaient un sujet de méditation sur la vie éphémère et fugace au lieu de se boucher le nez .' ... D'accord, cela ne vole pas très haut et, finalement, n'est pas très drôle!
Bref, un livre décousu, vide de sens, peu plaisant à lire et n'apportant rien, ni à la littérature, ni à la réflexion. Un livre à oublier!