Ultime bouse.
Fervent partisan des Fourmis, j'avais réussi à garder foi en Werber jusque là. Néanmoins, Troisième Humanité s'est débrouillé pour envoyer au tapis ma ferveur. Et violemment. Lorsque je mets la main...
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le 22 nov. 2012
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Bon alors, ça faisait un petit moment que je n'avais pas lu du Werber, mais les derniers livres que j'avais lus m'avaient laissé de bons souvenirs (L'Ultime Secret, Nous les Dieux, Le Papillon des Étoiles et L'Encyclopédie du Savoir Relatif et absolu [dans lequel il essaie tout de même de prouver que 1+1=3 en divisant par 0, mais passons]), avec une base scientifique assez solide et une narration plutôt agréable à lire et prenante.
Était-ce le fait de ma crédule jeunesse ou Werber s'est lobotomisé le cerveau pour écrire se livre ?
Dès les premières pages j'ai dû me faire violence pour continuer, et finalement, finir le premier chapitre. Le style est médiocre, mais le contenu est pire encore, surtout si vous avez un minimum de culture scientifique tant il y a d'ineptie. Je prends un exemple : lorsqu'il explique que les géants ont disparu à cause de l'augmentation de la gravité terrestre. J'ai fait le calcul, et la masse qu'il faudrait ajouter à la Terre pour augmenter notre poids de seulement 1kg est tellement gigantesque que ça en devient incompatible avec une quelconque forme de vie sur Terre.
Bref, on ne parlera même pas de la rigueur des scientifiques qui à partir de quelques squelettes et desseins tirent des plans sur la comète.
Finalement, la seule chose qui m'aurait fait tenir est Gaïa qui me paraissait intéressante, mais la volonté de l'auteur à vouloir rendre vrai tous les mythes humain était bien trop pénible pour moi.
C'est dommage car du coup il y a peu de chance que je rachète l'un de ses livres, voire que je relise l'un des ses anciens de peur de casser la bonne image que j'en ai d'eux.
Créée
le 19 janv. 2016
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