Avis sur Un coupable presque parfait de Robin Stevens
Pour tout avouer, pendant la bonne première moitié du roman, j’ai cru que j’allais m’ennuyer mais ensuite, l’auteur a su mettre tous les éléments qui ont été intéressants, au niveau de l’enquête et des personnages de ce pensionnat. Dès que le rebondissement est intervenu, la lecture en a été plus fluide. Je ne me suis pas trop attachée aux personnages sauf peut-être à Hazel que j’ai étudié un tant soit peu, tout comme l’étude de la société britannique dans ces années 30.
Le système de clubs dans les pensionnats n’est pas nouveau, l’auteur le rappelle, tout comme un club de détectives. Pour l’adulte que je suis, cela me rappelle les fameux Club des 5 qui ont bercé mon enfance littéraire. Mais dans le club des détectives, elles ne sont que deux. Daisy est la présidente et Hazel la secrétaire. Elles ont 13 ans. Elles sont amies depuis un peu plus d’un an et sont très différentes. Elles sont à l’opposé l’une de l’autre que ce soit physiquement ou au niveau du caractère. Mais comme le démontre Hazel, Daisy n’est pas celle qu’elle veut faire croire. C’est peut-être pour ça qu’Hazel pardonne de nombreuses choses. Mais Daisy grandit tout de même et commence à accepter les remarques de son amie. Même si elle fonce tête baissée, elle arrive à se rendre compte qu’elle n’a pas toujours raison.
Avec ce travail de tout consigner dans un cahier, Hazel a le temps de réfléchir malgré sa peur d’avoir découvert de cadavre et de cet assassin qui peut s’en prendre à elle. Elle découvre et répertorie tous les indices. Elle nous offre également tout ce qui concerne son arrivée au pensionnat ainsi que le début de son amitié avec Daisy. En racontant son point de vue et c’est ce que j’ai beaucoup aimé, Hazel rééquilibre les forces en présence, puisque Daisy est la star, le personnage le plus populaire du pensionnat.
Afin que le lecteur ne se perde pas, l’auteur nous offre un plan du pensionnat et qui sont tous les personnages du roman dès le début. Le lexique, en fin, est écrit par Daisy. L’auteur s’attache à nous démontrer également que même en ce temps, il pouvait y avoir du racisme, que l’Orient fascine également. Même en 1934, les adolescentes ont des soucis de bien-être. Elles ont une peau boutonneuse. Certaines, les plus petites, sont heureuses de servir les plus grandes, les plus populaires, qui d’ailleurs en profitent. L’auteur nous démontre quelques vérités, notamment lors de la mort d’une personne.
Je remercie Flammarion Jeunesse pour cette première enquête.
Résumé sur Un coupable presque parfait de Robin Stevens
Daisy et Hazel ont 13 ans. Elles sont dans un pensionnat et ont fondé le club des détectives Wells et Wong. Elles ont eu une première enquête.
Hazel découvre le cadavre d’un de ses professeurs. Le temps d’aller chercher quelqu’un le cadavre disparaît.
Le club des détectives enquête.