"Je vous conseillerais la fuite du prochain et l’amour du lointain !"
Durant les années 30, lors du séjour de l'écrivain américain à Paris, il avait croisé un tas de noms du milieu artistique et littéraire de l'époque. Parmi eux, l'astrologue suisse Conrad Moricand (Tericand dans le livre) qui était un ami commun avec Anaïs Nin et Blaise Cendras. Ce dernier se brouilla avec le "diabolique" personnage qui sera invité en 1947 en Californie par Miller dans le but de le sortir de la mouise, sauf qu'il écrira ce livre pour dire combien il l'a regretté. "Un diable au paradis" démontre le côté sordide des relations humaines ainsi que l'égoïsme et les caprices des artistes et des créateurs. Parmi les idées de ce livre, il y a également ce portrait que livre Miller des Etats-Unis en tant que pays de toutes les promesses par rapport à une Europe affaiblie, au sortir de la guerre.