Après avoir rencontré Aurélie Filippetti pour des raisons personnelles, je suis, coïncidence ou non, tombé sur l'un de ses livres. A ma grande ignorance, je ne savais même pas que l'ancienne ministre de la culture nous avait fait don de ses talents d'auteur dans plusieurs romans. J'entame ma lecture, tranquillement, en essayant de faire abstraction des éventuels a priori sur la femme politique et je découvre alors un style, un rythme, une histoire que je tente tant bien que mal de déchiffrer... quelle est la part autobiographique, quelle est la part de fiction. Tout au long, de ma lecture, je me suis questionné sans finalement avoir véritablement envie de connaitre les réponses, cela participait finalement à l'enthousiasme de mon activité.
Il est question d'un homme, plus vieux, et d'une femme, plus jeune qui se trouve être le narrateur. Histoire d'un adultère, histoire d'un amour, passionné, troublant, fort et puissant qui n'est peut être pas si réciproque. Histoire d'une possession, celle de la jeune fille, amoureuse éperdument de ce père de famille qui a su, à son insu, la prendre et la conquérir. Histoire d'une fatalité où le "couple"; conscient de l'erreur dans laquelle il est en train de s'engouffrer persiste comme si c'était écrit, comme s'il ne pouvait faire autrement. Histoire d'un chagrin, histoire d'un bonheur, histoire de frustration, histoire de relations... sexuelles cette fois.
Cet ouvrage est agréable dans sa lecture et beau dans sa sensibilité... dans sa naïveté.