Comme le dit son éditeur sur la quatrième de couverture du livre, Un homme seul prolonge la veine des « romans de non-fiction » autobiographiques de Frédéric Beigbeder – un souffle littéraire né avec Un roman français (2009, prix Renaudot).
À travers la vie de son père, Frédéric Beigbeder signe son livre le plus douloureux et le plus touchant. Il y évoque les excès et la part d’ombre de la vie de celui avec qui il aura eu une relation épisodique et remplie de non-dits toute sa vie durant, et qui vient de mourir.
Mais plus qu’un livre sur un père, Un homme seul est également l’histoire d’un fils qui a toujours souffert de l’absence de son géniteur (ce que Frédéric Beigbeder confie à ses lecteurs depuis Un roman français), une absence qui a façonné une grande partie de sa personnalité. Et si j’ai parcouru ce livre avec un évident plaisir, je préfère malgré tout lorsque le romancier extraverti et dandy me parle de lui, de ses failles et de ses complexes.