Alors que la majorité des auteurs de littérature noire privilégie comme personnages principaux les services de police ou de gendarmerie (voire même des services étrangers) pour mener l’enquête, Pétronille Rostagnat a su tirer son épingle du jeu.
« Un jour tu paieras » inaugure une nouvelle série, initiée par l’autrice et consacrée à une jeune avocate pénalisée, Pauline Carel.Dès le prologue, le lecteur ressent que le rythme et le suspens seront certainement au rendez-vous. Écrit d’une plume très fluide et visuelle, ce livre ravira, comme moi, les amateurs de page-turners.
Donnant la part belle aux secrets bien enfouis, l’histoire vous fera douter de chacun des personnages. Les révélations ne se font qu’au compte-goutte, enlisant le lecteur dans ses cordes. C’est vrai qu’une fois commencé, ce bouquin est très difficile à lâcher…
L’autrice manie parfaitement les rouages de son intrigue où les faux-semblants se jouent des lecteurs. Finalement, page après page, on ne peut cesser de se questionner quant à savoir si on est dans le bon ou pas.
J’ai tant apprécié le personnage tortueux de cette avocate, Pauline Carel, que je ne manquerai pas de lire la suite de ses aventures, déjà disponible dans deux tomes subséquents : « Je pensais t’épargner » (disponible en broché aux Editions Marabout Black Lab et en format « poche » aux Editions Harper Collins) que « Quand tu ouvriras les yeux » (en broché, déjà chez Harper Collins et pour votre information, la version « poche » sortira le 13 mars prochain également aux Editions Harper Collins).