Un oeil bleu pâle par Fredo
Je suis un peu déçu par la fin mais l'épilogue est génial. Ce qui est rigolo, c'est que la hasard a fait que j'ai lu en l'espace de quelques semaines trois romans très différents mais qui ont un point commun, la famille "atypique".
Pour toutes les fois de Laly Walker, Sur ma peau de Gillian Flynn et l'Oeil bleu Pâle de Louis Bayard.
Alors oui, c'est un peu long a démarrer mais du coup, ce début, je vais me le refaire ... C'est une manière de rentrer dans les chaussons de Landor, de voir avec ses yeux et de toucher avec ses mains. Et puis à la fin, tout change. J'aime bien Landor et je savoure le travail de Bayard parce qu'en tant que lecteur, il parvient à me faire vivre l'état d'esprit du moment de son personnage. La déception, l'impatience, la peur, la soif, etc.
Landor est hanté (moralement et physiquement !!) , il sympathise avec un jeune Poe hanté, il enquête dans une école militaire hanté par la mort. Le livre est lui même hanté !!!
Le lecteur, habité par les révélations finales, sera tenté de le relire à nouveau, assisté par certaines voix révélatrices qui lui souffleront à l'oreille les passages importants où l'intrigue prendra un tout nouvel éclairage.
Bon, les quelques passages où le héros se "perd", je pensais que l'auteur allait les développer mais peut être que c'est juste une manière d'humaniser et d'affaiblir un peu son personnage, pour le rendre pas si incroyable que ça...
Il n'empêche, le livre de Bayard a tout pour être le carton de cette rentrée littéraire, le livre que l'on se plaira de conseiller à droite et à gauche !