Disons tout d'abord que cette collection (une heure-lumière) est magnifique tant graphiquement que grâce à son fil directeur. Je remercie donc les Editions "Le Bélial" pour cette initiative. En effet cette collection se concentre sur les romans courts (les novellas) et ce genre étant assez dévalorisé en France, cela méritait d'être signalé.
Venons-en au livre. L'auteure, Kij Johnson, ne m'était pas complètement inconnue puisque j'avais précédemment lu deux de ses nouvelles qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Malgré cela, c'est sur ce titre que j'ai jeté mon dévolu pour commencer cette collection.
Eh bien je ne le regrette pas. J'ai passé un bon moment, à suivre la construction de ce pont impossible et les incertitudes de son architecte. L'écriture est agréable, féminine, délicate. L'histoire se tient et progresse lentement mais surement vers le dénouement final. Pas de d'esbroufe ou de coup d'éclat, seulement un moment de vie, dans ce pays imaginaire et onirique.