Comme le jazz qu'il affectionne tant, C. Gailly ouvre la partition de Simon Nardis qui, comme un ancien drogué un soir par accident rejoue de son instrument fétiche, le piano. Et ce "soir au club" chamboulera toute sa vie, de l'amour de sa femme qui le sauva des abysses où le jazz menaça de le plonger des années plus tôt, à l'idylle naissante avec cette jeune femme à la voix si chaude qui l'accompagne en duo sur cette scène.

Comme le jazz, le narrateur, qui pourrait aussi bien être l'auteur puisqu'artiste lui aussi et seulement "témoin" de l'histoire, le narrateur nous livre cet "incident" de manière décousue, libre, tel-quel ; nous forçant par là à tendre l'oreille, à écouter pour mieux s'en imprégner, de cette histoire douce et triste... Comme le jazz donc.
YannleBohec
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le 29 sept. 2012

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