Nora est une femme pétillante et pleine de vie. Elle a conservé son âme d'enfant, une joie dans sa manière d'être mais aussi une certaine naïveté, du moins durant une bonne partie de l'histoire. Mais le retour de son amie et le chantage que lui fait le collègue de son mari viennent subitement chamboulé sa vie. Nous apprenons qu'elle avait une dette à rembourser, argent qui lui a permis de payer le voyage sauvant la vie fragile de ce dernier.
Se posent alors des sujets comme la connaissance de soi-même et de l'autre, du véritable amour, d'où peut-être le titre "Une maison de poupée" puisque Nora jouait le rôle de la femme parfaite que son mari souhaitait ? Bien que ce chantage soit résolu, le mari a définitivement perdu sa femme en n'ayant pas su voir l'amour dans son geste qu'il jugeait honteux et doutant de la bonne éducation qu'elle pourrait donner aux enfants. Cette épreuve sera un déclic pour elle, qui souhaitera ensuite s'émanciper et savoir ce qu'elle est. J'ai apprécié cette indépendance nouvelle, en espérant que cela ne sera pas sans conséquences pour les enfants.