Je termine ce huitième livre de Mathias Malzieu aujourd'hui, livre que j'ai commencé trois jours plus tôt en me posant de nombreuses questions : Dans quel univers nous envoie-t-il cette fois ? Ce n'est plus une histoire de prise de bec d'oiseau, ce n'est pas une intraveineuse vampirique... est-ce au niveau de son horloge ambulante ?
La réponse est claire, non. Le sublime (La Mécanique du Coeur, 2007) ne se retrouve pas à chaque roman de Malzieu et pourtant, sa magie est toujours présente ; la puissance des mots et la liberté d'écriture font une nouvelle fois d'une simple histoire, un enchantement qui se rapproche de ces moments de dégustation de thé où l'on cherche à apprécier chaque arôme, les uns après les autres.
Car Une sirène à Paris c'est ça, des personnages, des vies qui se croisent, des fragments de cœur disséminés dans la capitale et qui tendent vers les mêmes objectifs : survivre, courir, palpiter à nouveau.
J'ai passé un agréable moment dans la lecture du livre et la magie de Mathias Malzieu a encore eu certains effets de nostalgie provoquant des envies folles d'écouter du Johnny Cash ou du Leonard Cohen.
Merci Mathias, on se donne rendez-vous pour l'album, la tournée et le film.