Unorthodox par Ga wn

Ce qui est étonnant avec ce livre, c’est qu’il est sorti il y a 8 ans et qu’il n’est pas simple à trouver (alors qu’il a fait l’objet d’une adaptation cinématographique) ou peut-être est-ce chez moi.
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Le livre est bien, ce que j’apprécie est que l’auteure a su retracer sa vie sur une vingtaine d’années sans trop en dire et nous perdre, elle a su écrire l’essentiel et ne pas trop s’étaler sur des détails. Le récit est écrit chronologiquement ce qui rend la lecture agréable, malgré les nombreuses personnes que l’on va rencontrer dans le livre, on est pas trop perdu au milieu de ses noms et relations. Vu le portrait qu’elle nous peint de ses proches il est dur de s’accrocher à eux, mais en dehors de la protagoniste, ses grands-parents sont attachants.

Voir un nombre incalculable d’injustice que vivent les femmes me révoltent, on a vraiment le sentiment que naître de genre féminin est un énorme handicap et un frein dans la vie, alors que ça ne devrait pas !! J’ai lu dans un article sur internet que l’auteure disait n’avoir pas échappé au monde patriarcal mais au monde matriarcal, c’est vrai que les femmes sont omniprésentes et ont une force là où elles peuvent l’exercer. La pression social et le regard des autres sont puissants, ils suivent partout même jusque dans les endroits les plus privés.

Je ne sais pas comment ça se passe dans le livre en français (je l’ai lu en anglais) mais j’ai trouvé dommage que les termes en yiddish ou les noms de traditions juives ne soient pas traduits ou expliqués, souvent ça l’était par la suite, mais des fois non, et j’ai trouvé ça dommage, surtout que le but du livre est que l’on découvre cette communauté et leurs coutumes.

Ayant vu l’adaptation avant de l’avoir lu, j’essayais de comparer les 2 œuvres qui en soit on un point de départ similaire mais partent dans des directions différentes.

C’est un beau livre qui retrace l’émancipation de sa communauté et la reconstruction d’une femme, c’est son récit à elle, son point de vue à elle, beaucoup d’internautes que j’ai vu critiquer l’ouvrage semble l’oublier, elle ne parle pas au nom de la communauté Satmar.