un regard sans complaisance sur les rapports entre les hommes et les femmes

Pour Joyce Carol Oates, anti bluette hollywoodienne, il ne saurait être de couple heureux. Elle sait où aller gratter sous la surface, et trouver les fêlures, les peurs, les ratages.

Ses nouvelles m'apparaissent comme des exercices de style, pour certaines une mise en bouche pour ses prochains romans, c'est ainsi qu'elle fonctionne, tournant autour de ses personnages pour en tirer la "substantifique moëlle", souvent peu ragoutante, mais devant le miroir, sans fards, que voyons-nous ?

On est toujours dans le milieu de son enfance, l'état de New York, pas la grosse pomme, non ces petites villes où on allait faire ses courses dans Main Street, avant l'arrivée des Mall. L'Amérique d'en bas, des culs terreux. anciens paysans, nouveaux ouvriers, petits cols blancs.

Une écriture si précise, si détaillée, qu'on se croirait au cinéma, en le refermant, je ne savais plus trop si j'avais lu un livre ou regardé un film.
domguyane
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le 19 déc. 2010

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