Vengeance à froid par Angélita
Nous sommes en Ecosse, Judson Esterhazy et l’inspecteur Pendergast chassent le cerf. Ils sont beaux frères. Esterhazy veut tuer Pendergast, qui se méfie. Il va le laisser pour mort.
Esterhazy n’ayant pas la preuve que Pendergast est réellement décédé, va tout faire pour tenter de le tuer à nouveau.
De l’Ecosse aux Etats-Unis, ce sont deux véritables chasses à l’homme qui débutent, surtout que Pendergast apprend que sa femme est bien vivante.
Après cinq romans lu dans le cadre du Prix littéraire de la FNAC, je suis super heureuse de me plonger dans un polar. Cela fait du bien, je peux vous le dire.
Ce sont deux auteurs que je viens de découvrir. Douglas Preston et Lincoln Child écrivent à quatre mains. Ils vivent dans deux endroits différents et se soumettent, l’un, l’autre, leurs épreuves pour faire avancer une histoire.
Nous ne le saurions pas, cela ne poserait pas de problèmes. L’histoire avance bien et en toute fluidité.
Dans ces véritables chasses à l’homme, nous avons affaire à deux hommes, que les fidèles des auteurs doivent bien connaître. Pendergast appartient au FBI, il appartient à une riche famille et comme tous les flics des romans policiers, il n’aime pas les règlements. C’est un dur à cuire. Et même s’il est faible, il n’a rien perdu de son mordant. Il veut faire toute la lumière sur la mort de sa femme, intervenue il y a plus de dix ans et pour cela tous les moyens sont bons et il les utilisera.
Même s’il n’avait rien à reprocher à son beau-frère il y a quelque temps de ça, il a très bien compris que celui-ci est derrière une sombre machination et il va tout faire pour que l’organisation à laquelle il appartient tombe.
Pendergast est fort, il avance, il a un but. Même si Esterhazy a aussi son but, il semble beaucoup plus faible que son rival. Il a besoin d’appuis pour mener à bien sa mission et si quelqu’un pouvait prendre sa place, il lui abandonnerait avec plaisir.
Entre les histoires de famille, les meurtres, les incendies, des liens nazis, le roman ne faiblit pas. On en apprend à chaque page. Le lecteur ne tombe jamais dans l’ennui. Il veut connaître le fin mot de l’histoire, même s’il sait que Pendergast sortira vainqueur, mais à quel prix. Retrouvera-t-il sa femme ? Et d’ailleurs qui est cette femme qui est internée, qui prétend appartenir à un autre siècle ? Une protégée de Pendergast qu’Esterhazy va tenter de prendre comme bouclier humain. Le lecteur s’interroge tout le temps et j’adore. Il suit les méandres de chacun, les enquêtes menées par les uns et les autres, et aussi celle de ce journaliste qui veut devenir célèbre en couvrant une très grosse affaire.
Voilà, maintenant, je suis obligée de lire le premier mais surtout le dernier tome de cette trilogie, pour savoir ce qui arrive.