Je me fais l'avocat du diable

Oui, je me fais l'avocat du diable, petit jeu de mot un peu stupide, mais qui correspond à cette situation.
On est bien d'accord, le livre n'est pas de la grande littérature et accumule tout un tas de poncif incroyable. Mais je serais malhonnête si je n'admettais pas y avoir trouvé un certain plaisir coupable.

L'auteure prend un peu tout le monde à contrepied (ou se fout de la gueule de tout le monde) en ne faisant pas revenir le personnage de Miranda, ou très peu, alors que toute la com du livre (du moins la couverture, la quatrième etc.) est basée dessus. Mais finalement, je m'en foutais un peu de Miranda. Tout comme je me fous d'Andy qui est pas mal agaçante, mais je suis resté interloqué par toutes ces mésaventures qui m'ont fait penser à un sous épisode de Sex & the City mais qui permettaient de faire passer d'une certaine façon, plutôt agréable, les soirs de tempête dans le sud ouest.
Oui, car malgré tous ces défauts, j'ai finalement été assez intéressé par les déambulations de tous ces personnages, qui sont menées tambour battant, et le bouquin se lit avec une certaine facilité, ce qui ne témoigne non pas de sa qualité, mais au moins d'un certain plaisir immédiat sur lequel il ne faut pas toujours cracher.