Bien tenté.
La morale est tout ce qui est purement humain, pas l'univers, il faut donc s'en débarrasser pour atteindre la vérité.
Donc les humains ne doivent pas être tout ce qui les constituent pour évoluer....
Un zèbre doit arreter d'avoir des rayures pour courir plus vite ?
Une girafe doit arrêter d'avoir un long cou pour esquiver ?
C'est pas lui qui dit que les sexes doivent assumer leur rôle pour etre le plus efficient possible ?
Qui dit que chacun doit trouver sa juste place dans la société sans intervention de l'Etat ?
Donc que chacun doit être humain selon la hiérarchie naturelle ?
Donc selon les lois de l'univers.
Donc l'univers est aussi moral que moi.
PS (instant résumé senscritique, ouais on tire sur l'ambulance) :
"Rédigé au cours de l'été 1873, Vérité et mensonge au sens extra-moral poursuit la voie ouverte par La Naissance de la tragédie et introduit à la fois les principaux philosophèmes que Nietzsche ne cessera de développer par la suite au fil de son œuvre et la généalogie comme démystification philosophique.
A la question métaphysique de l'essence de la vérité, Nietzsche substitue ici celle de la naissance de la vérité, qui renvoie elle-même à la question de la naissance du langage. Car la vérité ne naît pas d'une pure exigence théorique, mais d'un besoin moral, celui de conjurer l'étrangeté du monde en le passant au crible des conventions sociales que notre langage produit. Le divorce que Nietzsche prononce entre les mots et les choses, l'homme et le monde, entraîne avec lui l'effondrement de l'idole à laquelle sacrifiait la métaphysique : l'idée de vérité."
Remarquez qu'il n'y a justement pas de principes philosophiques chez cet auteur, que son principe est qu'il n'y en a pas car l'humain n'est pas tout directement et n'est donc pas la vérité : lourd.
A croire qu'il a voulu prouver que la voie était livre à une totale interprétation de la réalité tout en prônant un conservatisme basique, simplement en remplaçant la fille ainée de l'Eglise par celle de la philosophie.
Au final Nietzsche est un philosophe de la révolution comme un autre, une espèce de petit fils de Rousseau auquel il aura été retiré le gentillet christianisme du Vatican pour s'amuser le plus possible avec ceux qui le faisaient rêver d'un avenir de vaisseaux loin de l'égalitarisme asservissant des institutions.
Il a fait table rase pour avoir un terrain de jeu, comme tous les profiteurs avant lui, il l'aura simplement fait pour s'amuser une dernière fois dans ce monde sans plus aucun repère dans un ciel vide avec pourtant des limitations partout.
Croyant à un renouveau de la liberté des hommes et de l'Olympe des dieux par son char de feu qui allait roulé sur tous les panneaux de matériaux originels bien difficiles à distinguer remontant à si loin.
Pourtant ca n'aura été qu'une étoile filante vu qu'il n'aura fait que regarder le ciel, le temps de seulement faire un tour sur lui-même avant qu'un géant l'attrape pour se propulser jusqu'au confins des métaphysiques à la force de la poussé nietzschéenne et de ses propres épaules.
Donc au final Nietzche ce n'est bel et bien qu'une puissance, une volonté, une force.... un courant.... picturale de la pensée des hommes.
Une excitation nerveuse, il ne s'est jamais plus défini que comme ca non ?