L'univers de Metro 2033 s'aggrandit
Après avoir lu Metro 2033 et Metro 2034, j'ai été étonné d'apprendre que l'univers construit par l'auteur continuait de s'étoffer sous la plume d'auteurs plus ou moins connus avec l'aval de votes d'internautes.
Mon étonnement a été renforcé de découvrir qu'une partie nous étais même arrivée traduite.
Me voici donc devant Vers la lumière, premier roman d'Andrei Dyakov se passant à Saint Petersbourg. A la lecture des critiques je m'attendais à un roman assez moyen voir mauvais se passant plus ou moins dans le même univers que Metro 2033.
En fait il n'en est rien. Si l'écriture n'est pas parfaite elle est clairement de très bon niveau. La retranscription des décors y est très bonne ( à comparer avec Le feu de dieu de Pierre Bordage ou là c'est vraiment mauvais ). L'auteur est jeune ... 18 ans pour un premier roman écrit en 2 mois c'est une prouesse et pas des moindres. Par moment la jeunesse se ressent un peu dans les rapports humains mais globalement c'est bien écrit et même légèrement supérieur à Metro 2033.
L'intrigue m'a tenu en haleine du début à la fin. J'ai d'ailleurs lu le livre en deux jours, signe que j'ai bien accroché.
Côté univers c'est bien du post apocalyptique mais ici pas de fantastique. On apprends ainsi que Saint Petersbourg a été moins durement touché que Moscou ( enfin ça reste relatif ) mais que la ville est en mauvais état. J'ai trouvé les personnages plus intéressant que dans Metro et même si Gleb est parfois un peu agaçant il n'en devient pas insupportable. A côté je reprocherais comme à Metro l’inexistence des rapports homme / femme. Je ne parle pas de sexe car à mes yeux ce n'est pas une composante obligatoire d'un roman ( et même loin de là, beaucoup de romans géniaux n'ont pas une touche de sexualité ) mais au moins une différenciation. Ici j'ai eu parfois l'impression que les femmes n'étaient pas du tout différentes des hommes.
Voilà, un excellent roman post apocalyptique en somme qui présage que du bon à venir pour l'auteur.