« 80% de ce que nous sommes vient de nos gènes, le reste c'est de la liberté (...) 20% c'est peu. Peu ne veut pas dire rien. Une marge de liberté étroite donc, mais si on utilise bien ces 20%, c'est déjà pas mal. C'est même beaucoup. le problème, c'est l'utilisation.
Il en découle qu'on ne vient pas au monde tout seul, on est porté par quelques autres, les vivants d'avant, des disparus, qu'on se choisit, à tort ou à raison, dans la généalogie funèbre, pour se sentir moins seuls, moins tristes, et qui nous font poursuivre ce qu'ils n'ont pas pu faire ou pas achevé, par manque de temps, par manque de force, par lassitude aussi. Et nous devons continuer pour ne pas les trahir. » Le début de ce récit autobiographique. C'est un récit intimiste que nous propose Claudie Gallay, c'est le livre de sa recherche des origines, l'histoire d'un fil presque invisible, familial et intrinsèquement lié à son arrière-grand-père Victor, l'artiste, un personnage. Au fil de ses recherches, l'auteur recompose le passé et les pièces du puzzle s'assemblent peu à peu.