À l’aube du XXème siècle, un jeune Allemand nommé Hans Berger, fasciné par l’énergie psychique et par les expériences de télépathie qu’il a menées avec sa sœur adorée, décide de consacrer ses recherches et ses expérimentations à sa quête ultime, à savoir relier les hommes par la pensée. Enfermé dans son laboratoire, Hans Berger va mener des expériences en se servant de cobayes humains, dont certains, rescapés de la guerre 14, vont se soumettre à des tests liés à l’électrothérapie et à diverses méthodes qui mèneront plus tard à l’invention de l’électroencéphalogramme.
Dans un récit parallèle, on découvre, durant la seconde guerre mondiale, les expériences menées par autre scientifique, nommé Zénon Drohocki, neuropsychiatre, juif polonais, arrêté en 1943 par la Gestapo, puis déporté avec sa femme à Auschwitz-Monowitz. Là-bas, il va être employé dans l’hôpital local comme médecin, persuadé qu’il peut guérir de la mélancolie, les prisonniers, juifs comme lui. Les médecins nazis, dont un certain Josef Mengele, avides d’expériences médicales en tout genre, laisseront les mains libres à Drohocki qui va peu à peu perdre tout sens éthique, allant toujours plus loin dans ces séances d’électrochocs infligées à des êtres fragiles, dont certains y laisseront leur peau avant même de connaître la chambre à gaz.
Deux récits de vie de scientifiques aux parcours assez similaires, plongés dans l’horreur de la guerre, faisant fi de toute considération humaine pour mener à bien leurs expériences. Deux personnages oubliés de l’Histoire sur lesquels Dalibor Frioux apporte un éclairage remarquable et passionnant
Durant près de 400 pages, on est plongé dans les turpitudes de la guerre à travers le regard de ces deux hommes de science qui, au nom de leur dévorante passion, ont franchi la frontière entre le bien et le mal.
Dans un récit très documenté, l’auteur de Eloge du sommeil à l’usage de ceux qui l’ont perdu, montre ici toutes les limites de la science quand celle-ci est mise au service d’une entreprise inhumaine… Un thème qui était déjà au cœur du film à succès, Oppenheimer de Christopher Nolan, sorti en juillet 2023 au cinéma.
Dans un récit parallèle, on découvre, durant la seconde guerre mondiale, les expériences menées par autre scientifique, nommé Zénon Drohocki, neuropsychiatre, juif polonais, arrêté en 1943 par la Gestapo, puis déporté avec sa femme à Auschwitz-Monowitz. Là-bas, il va être employé dans l’hôpital local comme médecin, persuadé qu’il peut guérir de la mélancolie, les prisonniers, juifs comme lui. Les médecins nazis, dont un certain Josef Mengele, avides d’expériences médicales en tout genre, laisseront les mains libres à Drohocki qui va peu à peu perdre tout sens éthique, allant toujours plus loin dans ces séances d’électrochocs infligées à des êtres fragiles, dont certains y laisseront leur peau avant même de connaître la chambre à gaz.
Deux récits de vie de scientifiques aux parcours assez similaires, plongés dans l’horreur de la guerre, faisant fi de toute considération humaine pour mener à bien leurs expériences. Deux personnages oubliés de l’Histoire sur lesquels Dalibor Frioux apporte un éclairage remarquable et passionnant
Durant près de 400 pages, on est plongé dans les turpitudes de la guerre à travers le regard de ces deux hommes de science qui, au nom de leur dévorante passion, ont franchi la frontière entre le bien et le mal.
Dans un récit très documenté, l’auteur de Eloge du sommeil à l’usage de ceux qui l’ont perdu, montre ici toutes les limites de la science quand celle-ci est mise au service d’une entreprise inhumaine… Un thème qui était déjà au cœur du film à succès, Oppenheimer de Christopher Nolan, sorti en juillet 2023 au cinéma.