Vingt-quatre heures de la vie d'une canaille
Fiche technique
Auteur :
Abou-Moutahhar Al AzdiGenre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Parution France : septembre 2008Éditeur :
PhébusISBN : 9782752903556, 9782752903556, 9782859405076Résumé : Récit, comédie ou traité de malséance, ce livre reste pour nous un chef-d'œuvre de poésie, le plus sulfureux de la littérature arabe.Une friandise qui ravira tous les lecteurs des Milles et une Nuits ou des aventures de Nasr Edin Hodja.Nom: Abou'l-Qâsim al-TamînîProfession: Insulteur public.Signes particuliers: Goût inconsidéré pour l'inconvenance et la débauche.Nous sommes à Baghdâd, peu après l'an mil des chrétiens. Le raffinement des mœurs déborde l'enceinte des palais et s'étale dans les rues – où la poésie, comme toujours en Orient, tient le haut du pavé. La spécialité de notre héros: brocarder le ridicule en de féroces couplets. Sa méchanceté est proverbiale, son art immense.L'auteur nous conte ici l'une de ses journées. Convié dès le matin à la table d'un riche citoyen de la ville pour un banquet qui durera jusqu'à l'aube du lendemain, il a pour mission d'«engueuler» ses compagnons de table, d'épingler les absents, d'égratigner les tartufes, de ridiculiser les bien-pensants. Sorte de Panurge qui se pique de pratiquer avec art – et sans remords – toutes les formes de débauche et d'impiété, il ne se refuse aucune gourmandise, pas même celle d'un éloge éperdu de la Beauté.AUTEUROn ne sait pas grand-chose d'Abou-Moutahhar al-Azdî, si ce n'est qu'il a vécu à Baghdâd, dans la première moitié du XIesiècle. Amoureux de la ville, il ne l'a pas moins été de ses lieux de perdition, qu'il fréquentait assidûment. Ami et disciple du grand poète Ibn al-Hadjâdj, il lui empruntera son impétuosité et son ébouriffante impiété.