Vision Aveugle, c'est exactement le type de roman que j'aurais voulu aimer : le jargon scientifique et les références pointues sont clairement dans mes cordes, mais justement, ça rend l'absence de cohérence encore plus flagrante. Watts empile les concepts neuroscientifiques à toute vitesse sans créer de liens solides entre eux. Résultat, même en comprenant parfaitement ce dont il parle, impossible de trouver une logique d'ensemble. On ressort avec la désagréable impression d'avoir assisté à une série d'idées lancées en l'air.
C'est dommage car l'idée que la conscience ne soit qu'un accident évolutif : un bug avait du potentiel. n nous mettant face à une espèce qui existe sans conscience