Beaucoup moins palpitant que le premier, plus de pages pour moins de plaisir. Des répétitions, de la stagnation, du pathos qui ne fonctionne pas, une personnage central plus québlo chiant qu'attachant (j'ai peur mais je suis curieuse, je suis en colère et oh la la ça m’empêche de réfléchir comme il faut bouh ça me fait souffrir je me sens tellement compliquée).
Absence presque totale de magie, quel dommage.
Il m'a toutefois donné envie de lire la suite en espérant que cette Némar ait murie, en espérant qu'Ursula K. Le Guin cesse d'insister sur le fait que oui les femmes prennent vraiment cher (elle a beaucoup insisté, beaucoup beaucoup trop insisté dans ce deuxième tome, comme si nous n'avions pas compris, ok c'est rangé dans les lectures jeunesse, il faut les éduquer ces petits, les sensibiliser, mais pas la peine d'exagérer pour que le message passe).
C'est quand même pour le troisième tome que j'ai commencé à lire cette chronique parce qu'il avait remporté un prix Nebula. Pour l'instant, je suis déçu, mais le léger contraste de rythme et d'empathie que j'ai pu sentir entre les deux lectures attisent vraiment ma curiosité.
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ATTENTION SPOIL :
J'ai bien aimé le jeu de travestissement, MAIS le traducteur a totalement merdé dans les accords au féminin et au masculin, ce qui finalement gâche un peu la magie.
Les retrouvailles avec Orrec sont presque inintéressantes, celles avec Gry plutôt agréable.
Cette histoire de panthéon divin from Ansul n'est pas du tout développé alors que ça valait le coup.
La seule fois où l'homosexualité est abordée (deux lignes), c'est par un ado frustré stupide en plein printemps hormonal à fond sur les nanas et qui veut absolument tirer sa crampe :s. Non non non, mais pourquoi ! Pourquoi. On peut très bien parler "deux hommes qui s'enculent" sans rentrer dans les clichés vieillots de sexualité uniquement compensatoire, PLEASE. (super comme message pour les ado hein)