C'est en voyant le film de William Wyler, L'Héritière, que j'ai eu envie de découvrir le roman dont l'oeuvre était tirée, Washington Square. Sur le fond, entre les deux, je n'ai pas ressenti d'énormes différences.
J'aime beaucoup le cynisme qui se dégage de se livre, de ce roman qui est une véritable critique d'un milieu qui vivait ses dernières heures. Le père, la tante, le fiancé, tous ne semblent voir en la jeune femme qu'une personne de second rôle, inintéressante, servant finalement des intérêts divers pour les trois personnages cités.
Le père ne voit pas en sa fille une personne intelligente, la tante se sert d'elle pour vivre des histoires et le fiancé semblerait plus amoureux du portefeuille de la jeune dame que de sa beauté. Même si on n'en est jamais véritablement sûr dans ce dernier cas.
Je trouve néanmoins que le bouquin tourne à un moment donné en rond, j'ai eu un sentiment de répétition que je n'avais pas avec le film.
Mais ça reste une lecture très agréable.