Waylander est le premier tome d’une trilogie du même nom, elle même issue de la série des Drenaï, le premier chronologiquement parlant.
Le royaume de Drenai est en proie au chaos suite à l’invasion Vagrians, attaquant par le sud et à la mort de son roi, assassiné de main de maître par Waylander.
Apparemment, il est l’assassin parfait : silencieux comme une ombre, chassant comme un loup, implacable comme la mort elle même.
Sauf que ce meurtre est le meurtre de trop, celui qui donne la nausée à sa âme, éveillant sa conscience. « Infecté » par la pureté d’un prêtre de la Source qu’il sauve, il acceptera la mission confié par le fantôme du père de sa précédente victime : retrouver le catalyseur de l’espoir de Drenaï : la mythique Armure de Bronze.
Comme d’habitude, je retrouve avec plaisir les incontournables classiques chez Gemmell : un héros charismatique, torturé par son passé, des sièges désespérés où le mot héroïsme est magnifié, des amours, bien que dramatiquement prévisibles (une seule femme est suffisamment présenté), assez attendrissants, des trahissons, de l’amitié et des scènes de combats bien bourrins.
Certes, on pourrait craindre de toujours lire la même chose mais le scénario est bourré de rebondissements en tout genres et l’intrigue est palpitante.
De plus, le style puissant et entraînant de Gemmell, l’action omniprésente font tourner les pages à toute vitesse.
Les personnages sont haut en couleurs, comme Waylander, que l’on découvre petit à petit et qui sort, bien heureusement, de l’archétype de l’assassin impitoyable ou de celui du héros sans peur et sans reproche.
Au final, je trouve que la plume de Gemmell s’est beaucoup assouplie au file des romans, donnant naissance à l’un des meilleurs livres de la série.
Bon, d’accord, j’ai perdu tout objectivité concernant cet auteur depuis longtemps mais je le conseillerai particulièrement tout de même.