30 ans après l'Invention de la Solitude, Paul Auster nous offre son second livre autobiographique.
Hélàs, là où l'Invention de la Solitude éclairait véritablement le reste de ses romans ( fortement inspirés de sa jeunesse ), Winter Journal est très anecdotique, il s'agit d'une suite de courts récits, principalement centrés sur sa jeunesse ( et c'est bien dommage, étant donné qu'il s'agit d'un roman écrit à 64 ans, je m'attendais plus à savoir comment il avait vécu sa notoriété, le fait d'écrire, d'être analysé, etc. Rien de tout cela ).
Un passage du livre est particulièrement lassant : le listing de tous les endroits où il a vécu ( une vingtaine ), avec à chaque fois description des lieux.
Ce n'est pas déplaisant à lire, mais hélas, étant donné que ses derniers romants ( Travels in the Scriptorium, Man in the Dark, Brooklyn Follies... ) s'attachaient à décrire des narrateurs vieillissants qui perdaient pied, je n'ai rien trouvé dans ce récit autobiographique qui pourrait permettre d'aller plus loin. Dommage.